anatomie

La prostate est une glande hormonodépendante (Testostérone) située sous la vessie et entourant le canal de l'urètre. Sa principale fonction est de fabriquer une composante du liquide spermatique et de le stocker.

épidémiologie

Le cancer de la prostate est le premier cancer de l'homme (53 000 nouveaux cas par an). la troisième cause de mortalité par cancer chez l'homme (9000 décés par an) et le premier cancer urologique.

facteurs de risques

Forme familiale, âge, origine ethnique

diagnostic

Signes et découverte

Le cancer de prostate évolue sans de donner de signes cliniques à ses débuts. il est découvert gràce au bilan biologique (dosage du PSA à partir de 50 ans) et au toucher rectal

Le PSA

Dosage sanguin d'un Antigène Spécifique de la prostate, Une élévation du PSA peut être du à d'autre causes que le cancer (infection, volume prostatique, inflammation locale …)

L'Imagerie

L'IRM (Imagerie par résonance magnétique) de la prostate permet la recherche de zones suspectes classées selon le score PI-RADS.

Biopsies

Les biopsies permettent de confirmer le diagnostic : elle consiste à réaliser des prélèvements par voie endorectable, avec anesthésie locale et sous contrôle échographique et qui seront analysés au microscope par un médecin anatomo-pathologiste.

traitements

Il varie en fonction de potentiel d'agressivité de la tumeur (score de Gleason), du volume de la tumeur, de l'extension locale  ou générale, de l'espérance de vie du patient.

  • Pour les tumeurs localiséées à la prostate :les tumeurs sont classées en risque faible, intermédiaire ou élevé en fonction du taux de PSA de l'extension de la tumeur et du score de Gleason (Classification de D'Amico).
    les deux traitements de références pour les tumeurs localisées sont la chirurgie et la radiothérapie, les autres traitements représentent des alternatives à ces traitements de références

    • Le traitement chirurgical (Prostatectomie radicale) Sous anesthésie générale la prostate en totalité et les vésicules séminales sont retirées. Il existe plusieurs voies d'abord par une incision sous l'ombilic (voie ouverte) ou par des petites incisions permettant la mise en place de trocarts par lesquels sont introduits les instruments nécessaires à l'intervention (voie cœlioscopique et/ou assistée par robot).
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    • La radiothérapie externe Après repérage radiologie de la zone à irridier (prostate et vésicule séminales +/- ganglions), l'irradiation est délivrée en plusieurs séances de 15 à 20 min étalées  sur plusieurs semaines. La radiothérapie peut être associée à une hormonothérapie dans les cancers à risque éleve.
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    • La surveillance active Proposée pour les cancers de faible risque et de petite taille. Le principe est de différer le traitement en surveillant de façcon rapprochée l'évolution du cancer.
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    • La curiethérapie Consiste à implanter dans la prostate des grains radioactifs pour détruire le cancer. Ce type de traitement nécessite certains critères (risque faible ou intermédiaire, prostate de petit volume)
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    • Le traitement par ultrasons focalisés (HIFU) Traitement alternatif aux traitements de références qui consistent à détruire par ultrason (effet thermique) la partie de la prostate atteinte par le cancer.
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  • Pour les tumeurs évoluées ou métastatiques:
    • Le traitement hormonal (Blocage androgénique) Le traitement hormonal repose sur le blocage de la fabrication de la testostérone, car les cellules prostatiques ont besoin de cette hormone pour se développer.
      Ce traitement s'épuise avec le temps le cancer devenant hormono-résistant.
      Il existe des hormonothérapies dites de seconde ligne lorsque le cancer devient résistant au blocage androgénique classique.
    • La chimiothérapie Traitement de seconde ligne quand l'hormonothérapie ne fonctionne plus ou en première intention lorsqu'il y a des critères de mauvais pronostique chez des patients jeunes (thermique) la partie de la prostate atteinte par le cancer.